Savoir-faire ou savoir-être ?
D’après la dernière étude CareerBuilder (menée aux Etats Unis en février-mars 2014), le savoir-être (« soft skills ») est aussi important que le savoir-faire (« hard skills ») dans le recrutement. En effet,
- 77% des employeurs pensent que le savoir-être (compétences les moins tangibles qui relèvent davantage de la personnalité, telles qu’une attitude positive) est aussi important que le savoir-faire (compétences qui ont été acquises dans le cadre d’une fonction particulière et qui peuvent être mesurées, telles que savoir utiliser un logiciel particulier).
- 16% des employeurs disent même que le savoir-être compte davantage que le savoir-faire quand ils évaluent des candidats pour un poste.
Le top 10 des compétences de savoir-être est le suivant :
1 | Forte éthique de travail | 73 % |
2 | Fiabilité | 73 % |
3 | Attitude positive | 72 % |
4 | Motivation | 66 % |
5 | Goût du travail en équipe | 60 % |
6 | Organisation, et multi-taches | 57 % |
7 | Capacité à travailler sous pression | 57 % |
8 | Bonne communication | 56 % |
9 | Flexibilité | 51 % |
10 | Confiance en soi | 46 % |
Bien entendu, il ne suffit pas de déclarer posséder ces qualités sur son CV, dans sa lettre de motivation ou en entretien : il faut les démontrer, les illustrer par des exemples concrets, rendre tangible ce qui ne l’est pas.
Rappel de la méthodologie de l’étude
L’étude a été menée par internet, aux Etats Unis, par Harris Poll pour le compte de CareerBuilder.
L’échantillon interrogé était un échantillon représentatif de 2,138 responsables de recrutement et professionnels des ressources humaines âgés de 18 ans et plus (employés à plein temps dans une société, hors gouvernement) entre le 10 février et le 4 mars 2014.
Illustration : source : http://didapro.wordpress.com/2010/12/01/faites-epanouir-votre-identite-professionnelle/
Bonjour Anna. Merci pour votre réaction. Bien sur que les entreprises ont besoin de compétences solides. L’étude ne dit pas que ces compétences ne comptent pas, mais que les attitudes comptent autant pour la majorité des entreprises. Quant aux 16% de recruteurs pour lesquels les soft skills comptent davantage que les hard skills, il est probable qu’elles s’inscrivent dans le cadre de recrutements où les candidats ont déjà fait la preuve de leurs compétences : les attitudes comptent alors davantage car elles servent à départager des candidats.
Bonne journée.
Agnès
Bonjour, je ne crois pas aux résultats de cette étude : il me semble évident qu’une entreprise a besoin de personnes disposant de compétences solides dans leurs métiers respectifs. Il est impensable qu’elle embauche une personne juste parce qu’elle est positive !